Jardin : ne faites surtout pas cette erreur en septembre, elle anéantit vos futures floraisons

Vous pensez bien faire au jardin en septembre ? Attention : une erreur courante peut ruiner vos arbres et détruire toutes vos futures floraisons. Découvrez vite ce qu’il ne faut surtout pas faire pour préserver la beauté de votre jardin cet automne.
6 min
19 September 2025 à 20h09

Détrompez-vous : le jardin n’entre PAS en hibernation dès septembre ! Croire au ralentissement général est une sottise persistante qui condamne nombre de plantations à une floraison désastreuse l’an prochain. Une erreur critique de taille, commise ce mois-ci, peut littéralement anéantir tous vos espoirs de couleurs éclatantes au printemps : il suffit d’une coupe inappropriée pour ruiner TOUT, jusqu’à l’automne suivant.

Ce que vous allez découvrir :
- Les gestes vitaux pour booster vos floraisons malgré la saison
- La liste noire des arbres à ne JAMAIS tailler en septembre (suspense assuré !)
- Le calendrier pro qui sauve vraiment vos plantations des faux-pas fatals

Ignorez ce signal d’alerte et votre jardin payera le prix fort, saisons après saisons.

Un coup de fouet pour vos arbustes !

Ne laissez PAS filer septembre comme un mois mort, et surtout, ne vous laissez pas impressionner par les doctrines dépassées du repos végétal. Certaines tailles à ce moment précis propulsent la vigueur de vos plantes à un niveau rarement atteint, même par les horticulteurs obsédés de la performance.

Quelles plantes tailler sans attendre ?

  • Rosiers remontants : Une taille légère élimine les fleurs fanées, stimule la ramification et prévient l’apparition des maladies. N'attendez pas que votre rosier ressemble à une perruque postiche !
  • Glycines : Une coupe ferme des longs rameaux latéraux évite l’emmêlement anarchique. Laisser traîner, c’est risquer une jungle impraticable au printemps.
  • Vivaces défleuries (géraniums, phlox, achillées) : Les rabattre donne un second souffle feuillu et accroît leurs réserves pour exploser l’an prochain.
  • Haies persistantes (laurier-cerise, buis, photinia) : Une taille d’entretien en septembre garde des lignes nettes et fortifie la densité du feuillage, preuve irréfutable d’un jardin maîtrisé (et non d’un terrain vague négligé).
  • Herbes aromatiques (romarin, sauge) : Ôtez le vieux bois, c’est le secret ignoré pour des touffes compactes et parfumées tout l’hiver.

Anecdote tranchante : Un rosier de collection a battu, chez un passionné, son record de boutons grâce à une taille précoce en septembre ; la différence était visible jusqu’aux voisins jaloux !

Rosier avant et après taille de septembre, montrant la repousse vigoureuse

Préparez vos vivaces à un printemps explosif

Ne tergiversez pas : chaque semaine de retard fait perdre de l’énergie aux vivaces qui pourraient doubler leur floraison. Les détracteurs de la taille en septembre? Ils récoltent surtout... des tiges molles et des couleurs fadasses.

L’ERREUR FATALE : Ne touchez JAMAIS à ces arbres en septembre

Oubliez toutes vos certitudes sur la taille automnale : abattre vos sécateurs sur certains arbres en septembre, c’est comme ouvrir la vanne d’une conduite haute pression… au pire moment possible! C’est ici que la plupart des jardiniers, même les plus méticuleux, font capoter la saison suivante. Voici le palmarès des espèces à proscrire absolument de toute intervention ce mois-ci.

Arbres à sève abondante : la coupe fatale

  • Érable : Couper en septembre provoque une véritable hémorragie de sève. Résultat? L’arbre s’affaiblit, et son port se fait piteux, parfois pendant des années.
  • Bouleau : Idem. La moindre entaille devient une porte béante, et la sève perle sans discontinuer. On observe souvent, en plus, une attraction accrue pour les parasites.
  • Noyer : Extrêmement vulnérable à la coupe hors saison; un simple élagage déclenche des écoulements irréversibles et ruine la vitalité du sujet.

Fruitiers à noyaux : le festin invisible des maladies

  • Cerisier : Septembre, c’est l’invitation officielle aux maladies fongiques et bactériennes. Toute blessure sur un cerisier devient une autoroute vers la pourriture.
  • Pêcher, prunier, abricotier : La taille automnale ouvre littéralement la porte aux parasites et aux chancres, rendant l’arbre pathétique dès le printemps. Les dégâts peuvent se constater jusqu’à trois saisons plus tard…

Autres victimes d’un zèle mal placé

  • Magnolia, lilas, rhododendron : Ces arbustes fleurissent sur le bois de l’année précédente. Une taille maintenant = zéro fleurs au printemps (et des gros regrets, croyez-le...)

Vous pensiez renforcer vos arbres ? Trop de jardiniers ont vu leur érable ou leur cerisier dépérir après une maladresse de septembre — ce n’est pas un mythe urbain mais un constat récurrent de professionnels souvent lassés de réparer les mêmes erreurs naïves.

Les conséquences sur les maladies des fruitiers, à connaître absolument

ATTENTION DANGER
Les 3 risques majeurs d’une taille mal placée en septembre :
- Écoulement massif de sève (l’arbre s’épuise jusqu’à l’asphyxie !).
- Développement express de maladies cryptogamiques et bactériennes (adieu récoltes…).
- Mauvaise cicatrisation : blessures béantes plusieurs mois, porte ouverte à tout ce qui rampe ou infecte.

Note brève : Croiser un érable qui "pleure" en septembre n’a rien d’émouvant – c’est souvent le prélude à une agonie lente et totalement évitable.

Halte au massacre saisonnier : le calendrier exact du pro

Tailler en septembre ? Seulement pour les téméraires amateurs de désastres horticoles ! La solution éprouvée : attendez la vraie dormance hivernale. C’est entre janvier et février (voire jusqu’à début mars pour certaines régions douces) que vos érables, bouleaux et fruitiers à noyaux acceptent la chirurgie sans cris ni pleurs, car la sève est enfin au ralenti. Résultat : cicatrisation rapide et défenses naturelles au top. Cerise sur le compost, tailler au cœur de l’hiver éradique une flopée de parasites qui hibernent dans les anfractuosités des branches.

N’essayez pas non plus d’improviser sur un vieux noyer ou un cerisier centenaire : la structure, le volume et les risques de maladies justifient franchement d’appeler un arboriste qualifié. N’oubliez pas, les professionnels ne se contentent pas de couper, ils diagnostiquent aussi les affections invisibles à l’œil nu... ce qu’aucun tuto Youtube n’avouera jamais !

LE BON MOMENT
- De janvier à fin février, pendant la dormance = sécurité maximale pour érables, bouleaux, noyers, cerisiers, pruniers et abricotiers.
- Recourir à un pro dès que la taille dépasse deux grosses branches ou si l’arbre présente des anomalies : vous éviterez des années de galère (et d’échecs).

Septembre peut tout changer au jardin, mais la vigilance s’impose ! Ne tombez plus dans le piège classique : taillez vos arbustes et vivaces stratégiquement, mais bannissez toute intervention sur les arbres sensibles listés plus haut. Un geste trop hâtif, et c’est le flop assuré au printemps. Bref, gardez ces réflexes et oubliez les habitudes du voisin envahissant : vous détenez maintenant le secret des jardiniers avertis pour des floraisons spectaculaires... et sans mauvaise surprise ! Bravo, vous voilà armé contre les légendes ratées du jardin.

Jardin : ne faites surtout pas cette erreur en septembre, elle anéantit vos futures floraisons
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