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Feuilles jaunes citronnier : comprendre et traiter le jaunissement pas à pas

Votre citronnier vire au jaune fluo ? Pas de panique : on vous a compilé le guide le plus complet du web pour diagnostiquer et traiter le jaunissement des feuilles. Avec des solutions 100% naturelles.

15 min
Jardinage
22 June 2025 à 23h35

Soyons honnêtes : on a rarement vu plus déprimant qu’un citronnier qui se met à jaunir. Mais autant vous dire qu’il est encore (très) loin d’être condamné. À vrai dire, 90% des cas se résolvent en quelques gestes bien exécutés. Encore faut-il savoir d’où vient le problème. Alors on vous a compilé le guide le plus complet du web pour diagnostiquer et traiter le jaunissement des feuilles de votre citronnier. Avec des solutions 100% naturelles. (Spoiler : la version courte est dans la 1ère partie.)

Feuilles jaunes sur votre citronnier : diagnostic express en 60 secondes

Vous pensiez que votre citronnier était un dur à cuire ? Spoiler : la moindre contrariété et c’est le festival du jaune fluo dans le feuillage. On ne va pas tourner autour du pot : si vous voulez sauver votre agrume, c’est pas le moment de jouer les contemplatifs. Check-list en main, on embarque pour l’autopsie express.

Identifier la nuance de jaune : citron pâle, nervures vertes ou marbrures ?

  • Citron pâle façon lampadaire d’entrepôt : Toute la feuille vire au jaune uniforme, comme si la plante avait confondu soleil et néon bas de gamme. Spoiler : carence globale (azote ou autre élément fondamental).
  • Nervures vertes sur fond jaune pétard : Les nervures restent vert foncé mais tout le limbe jaunit. Imaginez une carte routière version botanique – classique d’une chlorose ferrique. Spoiler : calcaire dans le sol qui bloque le fer !
  • Marbrures et taches floues : Le jaune s’invite en patchwork irrégulier, avec des zones saines et d’autres qui font grise mine. Spoiler : stress hydrique ou attaque fongique sournoise.

Diagnostic express — 3 cases à cocher
- Couleur du jaune (pâle, nervuré, marbré)
- Texture de la feuille (molle comme une vieille salade ? Cassante façon chips ?)
- Emplacement sur l’arbre (vieilles feuilles en bas ou jeunes feuilles en haut ?)

Gros plan d’une feuille de Citrus limon montrant des nervures vert foncé sur limbe jaune clair, signe typique de chlorose ferrique.

Les 5 questions-clé à se poser (eau, sol, température, parasites, pot)

  1. J’arrose comme un dromadaire hystérique ou j’oublie mon citronnier trois semaines ? Soyons honnêtes : l’excès tue aussi sûrement que l’oubli…
  2. Le sol sent-il plus la craie de tableau que la forêt tropicale ? Si oui, bienvenue dans l’enfer du calcaire !
  3. Un coup de froid surprise ou effet sauna sous plastique ? Le citronnier n’aime ni les glaçons ni les hammams.
  4. Des bestioles minuscules jouent-elles à cache-cache sous les feuilles ? Mineuse ou puceron sont champions olympiques du camouflage.
  5. Pot minuscule ou terreau compacté façon béton armé ? Racines asphyxiées = feuilles suicidaires !

Vous cochez plusieurs cases ? Filez voir la suite pour l’autopsie chirurgicale – ici on ne traite pas les symptômes à la rustine mais au tournevis de précision !

Tableau récap’ symptômes → cause probable

Symptôme visuel Piste principale
Nervures vertes sur fond jaune Chlorose ferrique (calcaire)
Feuilles uniformément pâles Carence azotée/faible nutrition
Taches ponctuelles Parasitisme/fongus opportuniste

Les 7 causes principales de jaunissement (et comment les vérifier)

On ne va pas y aller avec des pincettes — le citronnier, c’est la diva du verger. Le moindre grain de sable dans l’engrenage et il vous balance un feuillage jaune d’une insolence rare. L’analyse honnête, c’est ici, sans vernis ni bobards.

Chlorose ferrique : pH trop calcaire, fer indigeste

Vous voulez du sabotage invisible ? Le calcaire, ce traître anonyme, bloque le fer comme une visseuse qui refuse de tourner dans du béton. Votre citronnier absorbe le fer aussi bien qu’un pot percé retient l’eau — c’est-à-dire pas du tout. Si votre sol ressemble à une carrière de craie plus qu’à une jungle acide, sortez le papier pH : tout chiffre au-dessus de 7,5 = terrain miné pour l’agrume. Ici, seule la perfusion de chélate de fer relance la machine (et encore, si vous continuez à arroser à l’eau dure, ne rêvez pas).

« 90 % des citronniers reprennent du vert avec un simple ajout de chélate de fer, autant vous dire qu’il serait dommage de ne pas tenter le coup. »

Excès ou manque d’arrosage : racines qui étouffent ou qui crient soif

La racine d’agrume déteste l’extrême. Trop d’eau ? Elle suffoque – ambiance sous-marine façon racines en apnée. Pas assez ? C’est la traversée du désert version racine séchée sous cloche.

Signes d’excès :
- Feuilles jaunes ET molles (la vraie feuille flasque, quoi).
- Racines noires ou marron quand on gratte la terre (odeur douteuse en bonus).
- Chutes massives de feuilles sans raison.

Signes de manque :
- Feuilles jaunes mais cassantes (craquent sous les doigts !).
- Bords brûlés façon toast oublié.
- Chute des jeunes feuilles avant même d’avoir pu bronzer.

Astuce capitale : on n’arrose que si les 3 premiers centimètres du sol sont secs — pas avant !

Substrat inadapté et drainage défaillant

Un agrume dans du terreau pour géraniums ? Autant planter un cactus dans la gadoue ! La recette qui évite la noyade racinaire : 1/3 terreau spécial agrumes, 1/3 compost mûr, 1/3 pouzzolane (ou gravier), pour faire circuler l’air et évacuer l’eau comme il faut. Simple mais vital.

Stress thermique : coup de froid ou serre tropicale

Soyons francs : le citronnier a horreur des extrêmes. Un coup de gel (en dessous de -2°C) et il panique sec – feuilles qui tombent sans sommation. Surchauffe sous serre plastique ? Même tarif : jaunissement généralisé façon sauna mal réglé. Astuce pro : sortez le voile d’hivernage dès que la météo annonce du frisquet !

Carence en azote, magnésium & potasse

Taches jaunes dispersées mais motif variable ? Ça sent la carence sur étagère :
- Azote : Jaunissement uniforme des feuilles âgées (elles partent en premier).
- Magnésium : Nervures vertes mais limbe jaune sur vieilles feuilles uniquement.
- Potasse : Jaunissement des bords, parfois ponctué de taches brunes.

Ne jamais balancer un engrais complet tant que le pH n’est pas corrigé, sinon vous arroserez un boulon rouillé.

Parasites planqués : pucerons, araignées rouges, mineuse & fumagine

Pucerons ? Petits points verts/noirs agglutinés sur jeunes pousses ; miellat collant = bonus poisseux assuré. Araignées rouges ? Minuscules acrobates tissant une poussière fine et décolorant le dessous des feuilles ; aspect « parchemin » garanti. Mineuse des agrumes : larve tunnelière traçant ses galeries sinueuses translucides dans les feuilles neuves. Fumagine ? Moisissure noire charbonneuse se développant sur le miellat laissé par les précédents – résultat feuille sale et asphyxiée !

Maladies fongiques rares : le redouté mal secco

On est sur du lourd là… Mal secco = champignon sournois qui ronge tout jusqu’au bois. Symptômes : rameaux qui sèchent entièrement, brunissent comme grillés jusqu’au cœur. Autant vous dire qu’aucun remède maison ne sauvera un arbre atteint à ce stade.

« Le mal secco, c’est la panne moteur que même la meilleure clé à choc ne rattrape pas. »

Traitements naturels et gestes d’urgence pour reverdir votre citronnier

On va pas se mentir, le citronnier jaune, c’est la pancarte lumineuse du jardinier négligent. Mais ici, place à la grosse artillerie douce : des solutions prouvées, sans bidouillage mystique ni engrais miracle vendu sur catalogue louche.

Corriger le pH et doper le fer : chélate, marc de café, eau de pluie

Le chélate de fer n’a rien d’une potion magique mais c’est l’antidote des sols calcaires. Mode d’emploi : Diluez 5g (une cuillère à café rase) dans 10L d’eau non calcaire. Arrosez à la base, surtout pas sur les feuilles. Fréquence ? Une fois par mois tant que le jaune persiste — inutile après reverdissement (sinon c’est comme graisser une clé à molette déjà huilée).

Marre d’acheter du chélate ? Épandez une poignée de marc de café bien sec autour du tronc (acide doux = sol plus accueillant). Et si vous avez la chance de récupérer l’eau de pluie, utilisez-la en priorité pour l’arrosage — bien meilleure que l’eau du robinet bourrée de calcaire.

Plan d’arrosage 2.0 : règle des 3 cm secs + paillage malin

Oubliez les horaires fumeux lus au dos du terreau. Ici, la règle : on n’arrose JAMAIS avant que les 3 premiers centimètres soient secs (testez au doigt ou faites bosser un bambin). En été : arrosage tous les 5 à 8 jours ; printemps et automne : tous les 10 à 15 jours ; hiver : mode survie, arrosez juste pour éviter la dessiccation.

Pour garder l’humidité sans noyer vos racines, installez un paillis malin : copeaux de bois bruts, paille bio ou chanvre – jamais trop épais (2-4 cm max), sinon gare aux limaces et aux racines asphyxiées.

Rempotage ou surfaçage : oxygène pour les racines

Rempotage = repartir sur un substrat nickel quand l’ancien ressemble à une dalle bétonnée. Ça se fait au printemps, jamais en pleine canicule !
Surfaçage ? On retire juste quelques centimètres en surface pour remplacer par du neuf (compost + pouzzolane). C’est le dépannage léger qui sauve quand changer tout le pot serait suicidaire.
S’il faut vraiment une seule métaphore d’atelier : rempoter c’est démonter entièrement la pièce fatiguée, surfacer c’est graisser là où ça couine sans tout exploser.

Engrais organiques maison : compost, corne broyée, purin d’ortie

Oubliez les granulés flashy hors de prix. La recette qui sent bon la serre ancienne ?
- Purin d’ortie : faites macérer 1kg d’orties fraîches dans 10L d’eau pendant 10 jours (remuez chaque jour sinon odeur atomique garantie !!). Filtrez puis diluez à 1/10ème avant arrosage ou pulvérisation.
- Corne broyée : incorporez environ deux bonnes poignées par mètre carré au printemps – effet longue durée.
- Compost mûr : une pelle autour du tronc dès mars pour booster la reprise.
🌱🌱🌱🌱 / 5 efficacité ‘purin d’ortie’

Chasse aux parasites sans chimie : savon noir, huile blanche, auxiliaires affamés

Savon noir maison : mélangez une cuillère à soupe dans un litre d’eau tiède + un trait d’huile végétale (colza ou tournesol). Pulvérisez tôt le matin sur feuilles ET tiges – efficacité redoutable contre pucerons poisseux.
Pour étouffer cochenilles ou araignées rouges rebelles? Huile blanche horticole dosée à 20 ml/L maximum (jamais sous grand soleil!).
Mais soyons honnêtes… rien ne remplace l’appétit vorace des alliés naturels. Lâchez quelques larves de coccinelles (Coccinella septempunctata) et chrysopes dans le feuillage – résultat bluffant si vos voisins ne vaporisent pas tout ce qui bouge !

Coccinelle mangeant un groupe de pucerons sur une feuille de citronnier – lutte biologique naturelle.

Prévenir le retour du jaune : entretien saison par saison

Laissez-moi vous dire une vérité crasse : le citronnier, c’est pas un Pokémon qui évolue tout seul. Pour éviter le come-back du jaune pétant, il faut connaître le B.A.-BA de l’entretien façon chef d’atelier du verger. On pose les bases ?

Choisir le bon pot, le bon sol, le bon emplacement

  • Volume : Minimum 40L pour un jeune sujet – sinon racines à l’étroit, ambiance studio parisien en sous-sol. Plus l’arbre grandit, plus il réclame d’espace ; 60L n’est pas du luxe au bout de 3 ans.
  • Matériau : Terre cuite non vernissée (respire !), ou plastique épais pour limiter la surchauffe des racines en été. Évitez l’inox ou la jardinière Ikea ajourée (expérience vécue… racines grillées en juillet).
  • Orientation : Exposition plein sud obligatoire. Sur balcon : abrité du vent nordique mais jamais à l’ombre sinon c’est le spleen assuré.

Calendrier d’entretien Printemps-Été-Automne-Hiver

Saison Action principale
Printemps Taille légère, rempotage ou surfaçage si besoin
Été Arrosages réguliers + protection contre coups de chaud
Automne Apport de compost mûr et réduction des arrosages
Hiver Pause végétative, abri contre gel et humidité

Taille et aération : lumière à tous les étages

Désencombrez le cœur façon atelier trop plein (branchettes mortes ? À la benne !). Coupez sans états d’âme les branches qui s’entortillent ou se frottent – sinon maladies garanties, comme boulon rouillé dans visseuse neuve. Utilisez une scie bien affûtée ou un sécateur propre (pas la tronçonneuse familiale !). Fendez la ramure pour que chaque feuille voie le ciel et pas juste son voisin jaunâtre.

Ne taillez jamais pendant une vague de canicule – stress garanti.

Surveillance smart : applications, capteurs d’humidité et œil de lynx

Deux applis valent bien trois voisines indiscrètes : PlantCare (pour recevoir une alerte quand votre sol vire Sahara) et Flora Incognita (reconnaissance maladies/parasites par photo). Mais soyons francs : rien ne remplace l’inspection quotidienne – soulevez les feuilles, tâtez la terre du bout des doigts… Le vrai jardinier repère l’embrouille avant même que la technologie bippe.

FAQ jaunissantes : les questions que vous vous posez (et nos réponses cash)

Pas de contournement, pas de bla-bla, juste du vécu citronné et les vérités que personne ne veut assumer. Voilà votre séance d’éclaircissement façon détartrage de racines, catégorie sans filtre.


Feuilles jaunes en hiver : panique ou pause végétative ?

On arrête le mélodrame : en hiver, le citronnier passe en mode ralenti. Ça s’appelle la semi-dormance : métabolisme au plancher, feuilles qui jaunissent ou se font la malle sans ambiance dramatique. Sauf gel prolongé, ça repart dès avril ! Anecdote : j’ai vu un vieux Citrus limon à Menton perdre 80 % de son feuillage par -3°C… au printemps suivant, il pétait le vert comme si de rien n’était.

Citronnier en pleine terre vs en pot : mêmes soucis ?

Non ! En pleine terre, les racines jouent à cache-cache sous plusieurs mètres (bonjour stabilité thermique), mais souffrent du lessivage des minéraux après chaque orage – carences rapides si sol pauvre. En pot : bourrage racinaire express, substrat qui s’épuise et stress hydrique à la première inattention.

Pulvériser du vinaigre contre le calcaire : bonne ou mauvaise idée ?

À dose homéopathique (1 % max dilué dans l’eau), pourquoi pas pour aciduler le substrat une fois par an. Mais verser pur ou trop souvent ? Vous grillez tout, c’est instant herbicide – adieu microfaune et jeunes racines. Spoiler : ça ne règle rien sur le long terme sauf à changer d’eau/d’arrosage.

Combien de temps avant que le feuillage redevienne vert ?

Si vous corrigez la cause (fer/pH/arrosage foireux), comptez 2 à 6 semaines selon la vigueur de la plante – les feuilles déjà grillées ne reverdiront pas mais les pousses neuves sortiront nickel. Restez patient : seul un impatient enterre un citronnier pour une histoire de chlorose passagère !

Ressources utiles & bons plans du verger DIY

Vous voulez vraiment passer pour le roi du verger ? Autant éviter les bricolages foireux et s’appuyer sur des ressources béton – testées, validées… mais jamais servies tièdes.

Guide interne : Olivier qui perd ses feuilles – même combat !

Que ceux qui pensent qu’un olivier ne fait jamais la grève du feuillage lèvent le sécateur ! Même topo qu’avec le citronnier : chute de feuilles soudaine, suspicion de carence ou racines asphyxiées… On ne va pas se mentir, c'est l'autre star capricieuse. Pour ceux qui veulent un diagnostic sans langue de bois, direction ce guide maison : Olivier qui perd ses feuilles : guide complet pour le faire repartir

  • Fiche technique CTIFL : symptômes et traitement de la chute des feuilles (olivier & agrumes)
  • Dossier INRAE sur les stress abiotiques chez les fruitiers méditerranéens
  • Forum Passion Agrumes rubrique « SOS feuilles jaunes » – là où les bourdes deviennent anecdotes collectives

Guide interne : Variétés de prunes jaunes pour colorer le verger

Vous cherchez à donner un peu plus de soleil à votre verger ? Jetez un œil aux variétés anciennes et modernes de prunes jaunes : Mirabelle classique, Reine-Claude dorée, ou même Golden Japan pour l’originalité. Elles n’ont pas que la couleur pour elles – robustesse et chair sucrée font leur réputation.

Fiches officielles sur la chlorose des agrumes et méthodes bio

  • ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique) « Chlorose ferrique des agrumes : diagnostic et alternatives biologiques »
  • Agrisud International « Gestion durable des carences en vergers méditerranéens »

En résumé : un citronnier qui jaunit, ça se soigne (et ça redevient vert)

Soyons directs : ce n’est pas parce que votre citronnier fait dans le jaune fluo qu’il faut déjà sortir la pelle. 9 fois sur 10, deux coups de chélate de fer et de l’eau de pluie font le ménage. Avant d’enterrer votre agrume, testez donc cette combo et balancez-nous une photo avant/après — histoire de montrer que vos racines ne sont pas que décoratives !

Checklist finale : 5 points à vérifier chaque mois

  • Arrosage (ni marécage, ni Sahara — vérifiez les fameux 3 cm secs…)
  • pH du sol (calcaire sournois ? Correction si >7.5)
  • Parasites (feuille à la loupe pour pucerons & co)
  • Taille/entretien (rameaux morts et entortillés → sortie sécateur)
  • Engrais organique (compost ou purin d’ortie si feuillage tristounet)
Feuilles jaunes citronnier : comprendre et traiter le jaunissement pas à pas

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