Vous pensiez vos volets en bois bons pour la déchetterie ? Détrompez-vous. Avec les bons gestes, produits et outils, même les plus abîmés peuvent retrouver une seconde jeunesse. La preuve : on a rénové un volet vieux de 40 ans, jamais entretenu et pourri à 80%. Résultat : il est comme neuf. On vous montre comment faire pareil. Attention : technique extrême (mais fonctionnelle).
Rénover vos volets en bois : les étapes essentielles
On va pas tourner autour du pot : votre vieux volet, c’est souvent un champ de ruines digne d’un champ de bataille oublié, envahi par un bazar végétal tenace et des couches de peinture qui jureraient même dans une brocante. Pourtant — tenez-vous bien — même ce débris peut redevenir le roi du quartier si on suit la bonne recette. Voilà les 5 étapes à ne surtout pas zapper si vous voulez transformer votre planche pourrie en œuvre presque neuve (ou au moins décente) :
- Décapage : On dégage tout ce qui colle, l’ancien décapant, la croûte grise, et on balance à la poubelle le patrimoine fongique. Vraiment, faut décoller comme si on voulait retrouver la chair d’origine.
- Ponçage : Là, c’est l’art martial. Vous allez transpirer comme un bûcheron sous stéroïdes ! C’est LE passage obligé pour que le bois arrête de pleurer et retrouve un peu de dignité.
- Réparation : On sort le mastic, la résine synthétique et les patchs miracles pour combler les fosses abyssales (fissures, nœuds mal placés et autres surprises du bois gâté).
- Finition : Duel mythique entre lasure microporeuse (genre k-way du bois) ou saturateur (pour ceux qui veulent du brut chic). Zéro excuse pour bâcler cette partie.
- Entretien : Si vous négligez gonds et ferrures, bonjour la rouille et adieu le volet qui ferme sans jurer ! Un peu d’huile de coude (et d’antirouille), sinon autant faire pousser des clous dans une flaque.

Suivez ces étapes sans tricher, même votre visseuse récalcitrante finira par applaudir.
Préparation et décapage : débarrassez-vous du vieux bazar végétal
Démonter les volets : sécurité et gain de place
Commençons par la base, histoire de pas finir aplati sous un volet qui décide de se faire la malle. Pour bosser comme un cador et éviter de transformer votre façade en champ d’accidents domestiques, il faut démonter les volets. La visseuse électrique (pas celle sans jus, hein !) devient votre meilleure copine : elle dégomme les gonds récalcitrants et dézingue la moindre vis capricieuse. Attention, ces bestioles rouillées n’aiment pas se laisser faire — un bon coup de pinceau plat pour dégager la poussière, puis direction l’établi !
Petit clin d’œil à ceux qui croient qu’un tournevis Ikea suffit… Passez plutôt chez La Boutique du Menuisier ou zieutez le matos pro genre 1919 By Mauler si vous voulez éviter que tout finisse en puzzle.
Checklist outillage minimal pour pas bricoler comme un manche :
- Visseuse électrique (chargée, pitié !)
- Pinceau plat
- Brosse métallique
- Grattoir (pas celui à fromage)
Lessiver et déshuileur : fini la crasse incrustée
Votre volet pue le moisi et poisse aux doigts ? Normal, c’est une éponge à pollution! La séquence commando, c’est lessivage à l’ancienne + passage au déshuileur costaud. On trempe allégrement la brosse métallique dans le produit (pas radin sur la quantité), on frotte jusqu’à voir suinter des coulées dignes d’une friteuse industrielle. Rincez à grande eau — mais sans transformer l’atelier en piscine municipale. L’objectif ? Que même votre belle-mère puisse passer le doigt sans grimacer.

Grattoir et brosse métallique : extirper les écailles
C’est ici que ça pleure du copeau ! Avec le grattoir bien affûté et une brosse métallique rageuse, on attaque tous les coins où s’accroche encore l’ancienne peinture. Objectif : toucher le bois nu, quitte à lui filer quelques rides… mais au moins il respire enfin !
Résumé : On démonte sans se briser les doigts, on dissout la crasse chimique ET organique avec un vrai déshuileur, puis on finit par martyriser la vieille couche de peinture jusqu’à obtenir une surface saine prête à repartir pour trente ans (ou presque).
Ponçage et réparation : tailler court à la surface abîmée
Oubliez la pause-café : ici, faut suer à grosses gouttes pour dompter la peau du bois. Seule une ponceuse électrique qui ronronne comme un félin furieux va vraiment vous sauver la mise — surtout si vous demandez conseil chez Le Terrier Blanc, LE terrier où les pros ne se prennent pas pour des charlatans. Mais attention, le choix du grain, c’est tout sauf accessoire (et non, le grain universel n'existe pas !).
Choix du papier abrasif et de la ponceuse électrique
Grain abrasif | Usage principal | Finition obtenue | État du bois conseillé |
---|---|---|---|
80 | Décapage massif, enlève tout ce qui gratte | Rugueux, prêt au rattrapage | Bois très abîmé |
120 | Lissage intermédiaire | Moins râpeux mais encore vif | Bois déjà entamé |
180 | Finition douce (presque caressable) | Lisse comme une arnaque neuve | Bois en bon état |
Un conseil à ceux qui rêvent d’un miracle sans y mettre les mains : changez vos disques fréquemment et laissez tomber les gadgets cheap.

Mastic et résine synthétique : reboucher les fissures et nœuds
Ne faites pas l’impasse sur la chirurgie esthétique du bois. Si la surface ressemble à un terrain de cross ou à un vieux fromage troué, il faut dégainer mastic et résine synthétique (pas celle qui sent l’ammoniaque pendant trois jours !). Voici comment ne pas finir avec un patchwork digne d’un torchon :
- Nettoyer la fissure : enlever sciure, poussière, sable, débris — bref, tout ce qui squatte la fente.
- Appliquer la résine : on charge bien jusqu’à remplir le vide (pas juste caresser la surface !).
- Lisser au couteau : spatule métallique obligatoire pour éviter les bosses façon verrue.
- Poncer : une fois sec (24 h ou plus si météo capricieuse), léger ponçage histoire que ce soit ni vu ni connu.
Si votre œil siffle : oui, ça restera visible sur un bois exotique mal réparé… mais mieux vaut ça qu’un trou béant façon termite obèse.
Remplacement de lames pourries : cas extrême
Quand même le mastic jette l’éponge… Changez carrément la lame. On découpe au millimètre (évitez le sciage bourrin), on ajuste à blanc avant toute fixation. Ensuite ? Remise en place des gonds/ferrures — sinon ça force comme un gorille sous caféine.
Finition et protection : le duel peinture microporeuse vs saturateur
Vous croyez que badigeonner du bois, c’est comme tartiner une biscotte ? Eh non : on attaque ici la bataille finale, là où tout se joue entre survie et décrépitude accélérée.
Lasure microporeuse : filmogène et hydrophobe, comment ça marche ?
La lasure microporeuse, c’est le k-way moléculaire du bois. Imaginez un truc qui repousse la flotte avec l’arrogance d’un canard ciré mais laisse le volet respirer. Techno façon 1919 By Mauler : on dépose une pellicule ultra-fine qui protège des intempéries, filtre les UV et empêche les micro-bestiaux de s’installer. Le secret ? C’est filmogène ET hydrophobe, donc pas d’effet sauna à l’intérieur du bois même quand il pleut à verse. J’ai vu un vieux volet prendre dix ans de moins en deux passes de cette potion…
Mon avis tranché : face à la météo française (et vos voisins pollueurs), je parie mon maillet que seule cette lasure tient la route VRAIMENT longtemps. Le saturateur fait pâle figure dès que la pluie insiste—oui, même avec promesse marketing XXL !
Saturateur : pénétration en profondeur pour un look brut
Le saturateur ne s’embarrasse pas de chichis : il va direct au cœur du bois. Zéro pellicule brillante—juste un toucher sec, naturel, presque rugueux.
Avantages :
- Pénètre profondément (pas de pellicule qui s’écaille)
- Effet bois brut, look scandinave fauché mais chic
- Application rapide (deux couches max)
Inconvénients :
- Protection bien plus légère face aux UV/pluie sévère
- À renouveler souvent (sinon grisaillement express…)
- Moins efficace sur volets déjà abîmés ou poreux !

Application sans coulure : pinceau plat, brosse douce et gestes de pro
Oubliez les rouleaux bon marché ! La technique reine pour éviter les coulures infâmes : pinceau plat, brosse douce ET « traits croisés ». Traduction pour les amateurs : vous appliquez verticalement puis horizontalement chaque couche, histoire que la lasure pénètre partout sans laisser de traces grotesques. N’oubliez pas les gonds et ferrures : un petit détour avec le pinceau imbibé d’antirouille évite les grincements sournois et la rouille perfide.
⭐️⭐️⭐️⭐️ — Parce qu’avec ces astuces-là, impossible de faire pire que 90% des bricoleurs du dimanche !
Entretien et prévention : éviter le grisaillement et la rouille des ferrures
Ressusciter un volet pourri, c'est mignon deux semaines, mais si vous n'entretenez pas régulièrement… bonjour la déprime sur bois grisé et charnières qui couinent comme un vieux vélo. Parlons vrai : entre bord de mer qui vous tartine d’embruns salés et zone urbaine pleine de crasses industrielles, vos volets prennent plus cher qu’une table en terrasse à Paris.
Déterminer la fréquence d’entretien selon environnement (bord de mer, zone industrielle)
Pour les veinards du littoral : entretien semestriel obligatoire, sinon le sel transforme tout en fossil. En ville ou campagne polluée, une visite rapide annuelle peut suffire… mais gare à la procrastination, hein.
Checklist d’entretien minimaliste :
- Lavage énergique à l’eau claire (pas au Kärcher sauvage)
- Ponçage léger des zones exposées aux UV ou fendillées
- Deuxième couche de lasure microporeuse — pas juste "là où ça brille encore"

Traiter gonds et ferrures avec antirouille et lubrification
Si vous aimez entendre votre volet hurler chaque matin, zappez cette partie. Sinon : spray antirouille (type WD40 pro) ET graisse spécifique pour charnières. Le Terrier Blanc propose des lubrifiants qui font pleurer la concurrence — osez comparer !
Produit | Type | Tenue dans le temps | Points forts |
---|---|---|---|
WD40 Specialist | Spray | ++ | Polyvalent, chasse l’humidité |
Graisse au lithium | Graisse | +++ | Parfait pour charnières massacrées |
Lubrifiant céramique Le Terrier Blanc | Spray | ++++ | Ultra-résistant, silence total |
Antirouille Marine | Liquide | ++ | Pour embruns salés, usage ponctuel |

Astuces anti-vert-de-gris et hydrophobes (DIY anti-tartre végétal inclus)
Si vous comptez sur la magie noire contre le vert-de-gris… tentez plutôt ces trois recettes :
- Mélange maison : 2/3 huile de lin, 1/3 cire d’abeille fondue — appliquez généreusement sur les parties sensibles.
- Passez un chiffon imbibé de vinaigre blanc pur sur les taches vertes avant d’huiler.
- Pour repousser l’humidité : pulvérisez vos ferrures avec un voile très fin de paraffine liquide (astuce chipée chez un copain ferrailleur).
L’entretien régulier fait durer vos volets plus longtemps que certains mariages — mais seulement si vous arrêtez de bricoler à l’arrache !
Vos volets en bois ressuscités, mission accomplie !
Hé, qui aurait cru que ce tas de planches fatiguées pouvait rivaliser avec les produits vitrines du catalogue ? Si vous avez suivi cette méthode (sans tricher, ni zapper l’huile de coude), même le volet le plus ravagé du quartier a retrouvé sa fierté. Les sceptiques restent bouche bée : c’est pas sorcier… juste une question de patience, de bons produits et d’éviter le matos de pacotille. En panne d’outillage ou d’inspiration ? Passez chez La Boutique du Menuisier ou testez la malice du Terrier Blanc pour des conseils qui piquent et des outils qui durent plus qu’un coup de peinture.
