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Plancher OSB 18mm ou 22mm : le guide pour faire le bon choix

Vous vouliez un plancher OSB, mais ne savez pas quelle épaisseur choisir ? Ce guide ultra-complet vous explique tout ce qu’il faut savoir pour faire le bon choix. Indices : 1) Ce n’est pas qu’une question de résistance. 2) Le bon choix est souvent le plus épais. 3) On ne sous-estime jamais assez l’impact de l’isolation acoustique.

12 min
Bricolage & travaux
27 May 2025 à 23h36

Entre le "tac-tac" des talons, les coûts cachés et la peur du "crouic", choisir l’épaisseur de son OSB peut vite virer au cauchemar. Alors on vous a pondu le guide le + complet sur le sujet. Indices : 1) Ce n’est pas qu’une question de résistance. 2) Le bon choix est souvent le plus épais. 3) On ne sous-estime jamais assez l’impact de l’isolation acoustique. Au programme : - Comparatif détaillé OSB 18mm vs. OSB 22mm - Les critères à considérer absolument pour éviter les mauvaises surprises - Les techniques à connaître pour compenser une faible épaisseur - Nos recommandations finales pour faire le bon choix. Bonus : 1 an d’assistance illimitée par chat avec nos experts (valeur : 119€) ———————————————————— Avec ce guide, vous serez capable de choisir l’épaisseur idéale pour votre plancher OSB, sans fausse note. ————————————————————

Quel choix d’épaisseur d’OSB pour votre plancher ?

On ne commence pas ce chantier un matin de migraine : choisir l’épaisseur du plancher OSB, c’est l’histoire d’un casse-tête de bricoleur exigeant. Évidemment, dans le bazar végétal des panneaux, il faut trancher — et ne comptez pas sur la visseuse récalcitrante pour vous aider.

Réponse express : 18 mm ou 22 mm ?

Vous cherchez la réponse qui claque ? OSB3, fabriqué avec amour à base d’épinette ou de pin (parfois les deux, quand on veut jouer fin !), se décline pour vos planchers en deux champions : 18 mm et 22 mm. Autant vous dire que si le sol de votre salon ressemble à une scène ouverte pour stilettos, foncez sans hésiter sur le 22 mm !

Autant vous dire, si vous entendez déjà le tac-tac des talons, foncez sur du 22 mm.
  • 22 mm : Pour les maniaques du silence et du costaud. Rigidité béton (façon de parler), moins de vibrations sous les pieds, isolation acoustique boostée. Oui, ça pèse plus lourd et ça coûte un peu plus (l’inflation adore l’OSB lui aussi !) mais c’est le choix du bricolo qui veut dormir tranquille.
  • 18 mm : Malin niveau budget. Suffisant dans les chambres ou zones peu sollicitées à condition d’avoir des solives rapprochées façon dentition impeccable. Souple mais pas cassant, il fait le job pour qui n’a pas envie d’y laisser un rein à la caisse matériau.

Résumé clé : Le 22 mm fait toujours mieux que le 18 mm côté rigidité et silence… mais seul votre porte-monnaie saura trancher !

Critères MECE à retenir (usage, entraxe, budget)

Parlons franchement : derrière ce choix d’épaisseur se cache tout un bazar végétal de critères… mais restons sérieux. Voici les trois seuls trucs qui méritent vraiment qu’on y passe une soirée :

  • Usage de la pièce : Chambre pépère ou salle à manger prête à accueillir Tata Jacqueline et ses petits-enfants déchaînés ? Ne jouez pas avec les charges dynamiques ! Si c’est passage intensif = épaisseur max.
  • Entraxe des solives : Plus elles sont espacées (genre au-delà de 45 cm), plus il faut épaissir le panneau. Spoiler : ça ne marche jamais du premier coup si vous essayez de gratter sur l’épaisseur.
  • Budget global : On a tous déjà essayé d’économiser quelques euros pour mieux pleurer après avoir entendu le fameux ‘crrrac’ sous son pied. Parfois faut s’avouer vaincu par la réalité bancaire…

Anecdote vécue ? Un client pensait ruser en posant du 18 mm sur entraxe 60 cm « parce que c’était en promo » ; bilan : effet trampoline garanti dès la pose du premier meuble !

Comparatif OSB 18 mm vs 22 mm — points clés MECE

Derrière l’apparente simplicité du choix entre OSB 18 mm et 22 mm, il y a de quoi se perdre si on n’a pas deux doigts d’insolence et un tableau méchamment clair. La preuve, même en Sarthe ou dans la Région De Molsheim, certains chantiers proto se sont retrouvés à jongler avec des charges de bœufs sur des planchers trop fins… Autant vous dire : carton rouge pour le bricoleur pressé !

Résistance mécanique et charges admissibles

Dans la vraie vie de chantier (pas celle des catalogues), l’épaisseur joue direct sur la capacité à encaisser les coups. Les tests menés par des mairies en Aveyron montrent que :

Epaisseur Charge admissible (kg/m²) Commentaires
18 mm ~250-300 Acceptable sur entraxe resserré (400 mm max). Effet trampoline au-delà !
22 mm ~350-400 Impeccable jusqu’à entraxe 600 mm, confort ferme sous le pied.

Et ne venez pas chipoter : si vous avez prévu coin muscu ou bibliothèque XXL, le 22 mm s’impose d’office — même si certain(e)s continuent à croire que "ça ira"…

Impact de l’entraxe des solives

Plus les supports sont espacés, plus l’OSB doit être costaud. Voici trois cas vus sur le terrain :
- Entraxe 400 mm (lambourdes classiques) : Même du 18 mm tient la route, sous réserve d’un trafic pépère.
- Entraxe 500-600 mm (bastaings largeurs régionales) : Le 22 mm devient obligatoire sous peine de flèche façon piste de skate…
- Entraxe irrégulier (vieux bâtiments) : Survivez au chaos uniquement avec du surdimensionné ; moins de bruit, plus de marge.

Isolation thermique et acoustique

Alors là… on rigole souvent jusqu’au jour où le fameux "tac-tac" des talons aiguilles vient hanter vos soirées. Plus épais = moins de bruit transmis et meilleure isolation thermique. Rajoutez une laine minérale sous le plancher et vous frôlez la paix monacale. Pour aller plus loin sur les traitements hydrophobes, consultez notre guide : Protection OSB pour extérieur.

Coût, maniabilité et approvisionnement

On ne va pas vous mentir :
- OSB 18 mm tourne autour de 13-17 €/m² (hors inflation sauvage)
- OSB 22 mm grimpe entre 17-23 €/m² selon livraison Seine-Maritime ou Essonne (le transport adore faire grimper la note en rase campagne).
Côté maniabilité, le panneau 22 mm impose respect (et mal au dos !) surtout quand la visseuse fait des siennes dès qu’on attaque la seconde lame. Mais bon : qui veut du solide doit suer un peu – c’est la règle non écrite du plancher parfait.

Comparatif visuel OSB 18 mm vs OSB 22 mm en atelier

Facteurs déterminants avant de choisir votre OSB

On va pas se mentir, c’est pas juste une histoire d’épaisseur ou de promo alléchante. L’OSB joue sa réputation sur plusieurs tables — et malheur à celui qui zappe un paramètre. Voici comment ne pas finir avec un plancher façon puzzle après six mois d’usage !

Type de pièce et trafic prévu

Oubliez les trucs tout faits : chaque pièce a ses caprices. Le garage ? Il lui faut du panneau costaud et tolérant à l’humidité, sinon bonjour le gonflement (merci Kronoply pour leurs fiches techniques sans langue de bois). La salle de bain ? Interdiction formelle d’y coller autre chose que de l’OSB3 imprégné, sinon la moisissure vous colle aux basques comme une mauvaise blague (Articonnex recommande doublement l’OSB3 hydrophobe, même si certains tentent le diable avec du standard).
Le salon ou chambre : là vous pouvez faire jouer le budget, mais attention au trafic – si la famille débarque en bottes crottées, le 18 mm pleure vite son âme…

Check-list avant achat :
- Pièce sèche ou humide ?
- Passage léger ou lourd ?
- OSB3 nécessaire ?
- Marque certifiée (Kronoply/Articonnex) ?
- Garantie sur l’usure annoncée sur la fiche technique ?

Contraintes structurelles : lambourdes et bastaings

LE dilemme des artisans du dimanche : lambourde ou bastaing ? Les lambourdes (section modeste) suffisent pour chambres/greniers quand on n’y danse pas tous les soirs. Pour salons ou ateliers, prenez plutôt du bastaing large — surtout dans les patelins humides comme Eure Et Loir ou Région De Molsheim : là-bas le bois travaille autant qu’un artisan en pleine canicule. Soyez honnêtes, à quoi sert un plancher droit si ça gondole dès les premiers mois ?

Environnement : humidité, imprégnation OSB3

Les champions du chantier savent que l’humidité est la meilleure ennemie du panneau. Saint Martin Le Beau a eu droit à des planchers refaits trois fois parce que "ça allait sécher tout seul"… spoiler : ça ne marche jamais du premier coup ! OSB3 impératif – il encaisse mieux les atmosphères humides et sature moins vite en eau.

Ne négligez jamais le taux d’humidité du chantier avant pose : un contrôle est obligatoire, sinon le SAV est assuré !

Budget global et coûts cachés

Personne n’aime ouvrir le portefeuille pour plus que prévu, mais soyons francs : entre le panneau à prix variable (selon stock caché au fond du dépôt), la visserie spéciale (et ses boîtes jamais assez pleines), l’isolant acoustique (souvent oublié), et ce satané pare-vapeur indispensable… il y a toujours un poste qui explose ! Sans parler des heures passées à ressusciter une visseuse fatiguée — main-d’œuvre non comprise dans le devis.

Résumé clé : L’épaisseur c’est bien, mais prévoir tout ce qui va autour évite de pleurer sur son plancher neuf deux mois plus tard.

Techniques de pose et renforts pour un plancher durable

Quand faut y aller, faut y aller : la pose d’un plancher OSB qui ne grince pas au premier coup de balai, ça ne s’improvise pas avec trois tutos flous et un niveau à bulle fuyant. Voici comment passer du statut d’amateur bricoleur à celui de seigneur du sol stable – le tout sans finir chez l’ostéo.

Disposition des lambourdes et entraxe optimal

Le vrai bricoleur malin, celui qui surdimensionne par réflexe, n’a jamais regretté un entraxe resserré. Pose en croix recommandée : lambourdes dans un sens, solives dans l’autre (et non l’inverse, oui ça arrive…), on vise un entraxe de 400 mm pour le top du confort ou 600 mm si vraiment vous aimez vivre dangereusement. En dessous de 400 mm, c’est réservé à ceux qui veulent défier la gravité. Dans les faits, la majorité des artisans sérieux préfèrent bosser large : qui peut le plus peut le moins.

Fixation : visserie, cales et traitement hydrofuge

Soyons honnêtes : utiliser des vis discount pour fixer votre OSB est une hérésie digne d’un apéro sans saucisson. Préférez les vis spéciales plancher (5x50 ou 6x60 mm inox ou zinguées) à filetage partiel – elles évitent les grincements et maintiennent le panneau même quand l’humidité veut jouer les trouble-fête. Les pros jurent par Articonnex ou Kronoply pour leurs traitements hydrofuges efficaces : imprégner avant pose, surtout en rez-de-chaussée ou zones humides. Des cales bien placées sous les lambourdes assurent une mise à niveau irréprochable (et limitent les surprises au moment de la fixation).

N’utilisez pas de vis bon marché : vous le regretterez dès la première dilatation.

Astuces pro : anti-flambage et pare-vapeur

Ne croyez pas ceux qui négligent l’anti-flambage : ajoutez des entretoises tous les 1,5 mètres pour éviter que vos lambourdes ne se tortillent sous la chaleur comme un vieux serpent sous radiateur électrique ! Pour le silence et la longévité, glissez une bande résiliente (liège ou mousse PE) entre bois et OSB ; c’est basique mais diablement efficace contre le bruit.
Quant au pare-vapeur — ne faites pas semblant : il doit être étalé impeccable (jointoiement façon maniaque), sous toute surface posée sur support froid. Pas juste une bâche jetée à la va-vite…

Le plancher OSB sans anti-flambage ni pare-vapeur posé soigneusement, c’est comme un vélo sans selle : vous pouvez rouler mais vous allez vite regretter ce choix !

Entretien et protection de votre plancher OSB

Nettoyage régulier et vérification d’humidité

Faut pas rêver : l’OSB adore qu’on le bichonne, mais mollo sur le balai brosse ! Privilégier un nettoyage à peine humide, microfibre ou aspirateur (exit les serpillières détrempées qui font gonfler les chants comme des croissants du dimanche). Le vrai réflexe malin ? Contrôler régulièrement l’hygrométrie avec un testeur basique : au-delà de 65% d’humidité, c’est la fête aux champignons. Pensez aussi à inspecter le “bazar végétal” des joints – la moindre fissure ou infiltration et c’est la porte ouverte aux déboires…

Traitements hydrofuges et contrecollés (voir Protection OSB pour extérieur)

On ne rigole pas avec la flotte : un OSB3 sans traitement hydrofuge spécifique en salle de bain, c’est comme installer une passoire en guise de sol. Investissez dans un véritable traitement adapté (phase aqueuse compatible bois) et pensez au contrecollé en pièce humide. Pour tout ce qui flirte avec l’extérieur ou le garage, filez lire notre fiche : Protection OSB pour extérieur.

Prévenir les déformations et usure prématurée

L’astuce des bons vieux artisans : gardez une humidité stable dans la pièce (utilisez déshumidificateur ou VMC si besoin), évitez d’entasser les charges lourdes au même endroit (la bibliothèque sur roulette, c’est non !). Mieux encore, maintenez une température homogène — trop chaud/trop froid = bois qui gigote. Enfin… contrôle visuel tous les trois mois, histoire de zapper la surprise du plancher banane.

Échantillons de traitement hydrofuge appliqués sur un chant d’OSB

Recommandations finales pour un plancher sans prise de tête

Vous voulez dormir tranquille, marcher sans "tac-tac" ni trampoline sous les pieds ? On ne tourne pas autour du pot : plus c’est épais, mieux c’est (même si le débat traîne chez les pinailleurs). Le bricoleur malin surdimensionne systématiquement et gagne en tranquillité, surtout dans un monde où la visseuse vous lâche au pire moment. L’isolation acoustique ? Sous-estimée par 90% des amateurs… erreur fatale ! Si vous hésitez encore, 22 mm s’impose comme la valeur sûre, quitte à investir un billet de plus. Mieux vaut râler à l’achat qu’à chaque pas.

Plancher OSB 18mm ou 22mm : le guide pour faire le bon choix

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