Soyons honnêtes : le meuble laqué, on l’adore autant qu’on le déteste. On l’adore pour son rendu éclatant, ses lignes épurées et sa capacité à transformer n’importe quel intérieur en appartement témoin de Stéphane Plaza. Mais on le déteste tout autant pour son côté salissant, fragile, et surtout… pour l’angoisse qu’il procure dès qu’on envisage de le repeindre. Car, pour beaucoup, repeindre un meuble laqué est une tâche réservée aux bricoleurs aguerris. Pire : c’est un travail de pro. Et pourtant (spoiler alert) : il n’en est rien. Bien au contraire, même : avec les bonnes astuces et les méthodes qui vont bien, se lancer est à la portée de quiconque sait tenir un rouleau. Et on va même vous montrer qu’on peut s’en tirer sans poncer. Le tout, avec une seule idée en tête : vous faire gagner du temps, et vous éviter les erreurs (très) agaçantes. Vous pensiez que repeindre un meuble laqué était réservé aux pros ? On vous prouve le contraire avec notre guide ultime. Avec astuces, méthodes et conseils.
Peindre un meuble laqué : guide pour un relooking réussi (même sans poncer !)
Vous avez déjà lorgné ce buffet laqué des années 90, celui qui brille plus que votre carrelage mais qui jure dans votre salon ? Autant vous dire, on est nombreux à vouloir faire taire l’époque du faux-chic brillant et remettre un peu de vrai style, sans sacrifier ni le portefeuille, ni la planète, ni son samedi entier. Soyons honnêtes : repeindre un meuble laqué, c’est la fête du recyclage intelligent, le jackpot de la customisation et une sacrée claque à la surconsommation !
Relooker un meuble laqué, c’est un passeport pour l’économie (moins de meubles à acheter, plus d’euros pour les mojitos), un bel acte pour l’écologie (on évite que le bazar végétal ne se transforme en décharge), et surtout la liberté totale de personnalisation. Franchement, pourquoi se priver ?
Pourquoi repeindre un meuble laqué ? Le potentiel caché de vos meubles !
Vous vous êtes déjà retrouvé face à cette vitrine laquée couleur ivoire, héritée d'une époque où le bon goût flirtait avec l'excès ? Soyons honnêtes : la tentation de la bazarder est forte, mais ce serait rater le coche du siècle. Repeindre un meuble laqué, c’est refuser le diktat du neuf et révéler ce que la grande distribution a planqué sous des couches de brillant : du potentiel, de la matière à (ré)inventer, et pas qu’un peu !
Écologique ? Carrément. On évite que le meuble file direct à la déchetterie et on limite la production de nouveaux bazars. Économique ? Même La Poste est jalouse du rapport coût-bénéfice : un pot de peinture bien choisi coûte trois fois rien à côté d'un meuble flambant neuf. Et ce frisson de la chasse au trésor ? Inégalable : on gratte, on découvre, on transforme. Même les meubles en sapin qui font grise mine sous leur carapace laquée peuvent devenir de véritables pièces uniques.
« Donner une seconde vie à un objet, c’est se donner l’occasion de voir l’extraordinaire dans l’ordinaire. »
Mythes et réalités : repeindre un meuble laqué, est-ce si compliqué ?
Parlons franchement : vous avez déjà entendu (ou répété) ces phrases ? « Le laqué, c’est impossible à recouvrir. », « Faut être pro », « La peinture va forcément partir en plaques »... Autant vous dire, spoiler : ça ne marche jamais du premier coup si on fonce tête baissée. Mais ça ne veut pas dire que c’est une mission suicide !
Repeindre un meuble laqué, ce n'est pas gravir l'Everest avec une visseuse récalcitrante. Avec les bons produits et deux-trois combines d’initiés (qu’on va partager sans radinerie), ça devient un jeu d’enfant — ou presque. La clé ? Arrêter de croire qu’il faut poncer comme un bagnard ou posséder un diplôme de chimiste. Il existe aujourd’hui des peintures qui s’accrochent sur le laqué comme une moule sur son rocher (et parfois même sans ponçage, si si !).
Préparer votre meuble laqué : l'étape cruciale qui fait toute la différence 🎨
Autant vous dire, vous pouvez avoir la meilleure peinture du marché, si vous bâclez la préparation, c’est comme servir un gratin sans le passer au four : résultat décevant garanti ! Préparer un meuble laqué avant peinture, c’est la guerre totale contre la crasse, la brillance indésirable et l’imprévu tenace. On va pas se mentir, c’est l’étape qui sépare les bricoleurs éclairés des amateurs qui aiment faire les choses à moitié. Accrochez-vous, ça va frotter sec !
Nettoyage et dégraissage : le premier round contre la crasse incrustée
Le laqué, c’est comme une planche à découper passée dans un fastfood : tout ce qui est gras adore y élire domicile. Avant de penser à sortir la peinture, il faut d’abord dégager la crasse et la graisse incrustée sous peine de voir la peinture glisser comme une anguille. Le nettoyage, c’est ni glamour, ni optionnel : c’est vital.
Checklist du nettoyage/dégraissage :
- Dépoussiérer : chiffon microfibre ou vieux t-shirt de sport (pas lavé à l’adoucissant, sinon bonjour les traces grasses)
- Laver avec une éponge non abrasive + eau tiède + quelques gouttes de savon noir ou de liquide vaisselle (le bicarbonate marche aussi pour les courageux)
- Insister sur les zones de poignées, bords, coins et toute surface suspecte
- Rincer à l’eau claire (sinon c’est la catastrophe assurée au séchage)
- Dégraisser si besoin avec un nettoyant dédié type Saint Marc (mais pas la version avec odeur florale, on n’est pas chez mamie)
- Séchage complet : laissez sécher plusieurs heures, ou alors sortez le sèche-cheveux, mais là on frôle l’impatience inutile
Pourquoi on s’embête autant ? Parce que le gras, même invisible, empêche la peinture d’adhérer. Si vous sautez l’étape, préparez-vous à une peinture qui cloque, se barre en lambeaux et vous donne envie de tout bazarder. Soyons honnêtes : nettoyer, c’est aussi se donner le droit d’être fier de son boulot à la fin.
Poncer ou ne pas poncer ? L'éternel débat du meuble laqué
Question existentielle du bricoleur : faut-il poncer ?
La réponse de chef : poncer, c’est créer de l’accroche. On ne cherche pas à décaper comme un sauvage mais à "griffer" la surface brillante pour que la peinture ait de quoi s’accrocher. C’est comme mettre des chaussettes anti-dérapantes à vos meubles. Pour les surfaces vraiment lisses, le ponçage léger au papier de verre grain fin (genre 220-240) ou à la ponceuse électrique si vous voulez faire le malin sur les grands plateaux, c’est un passage obligé. Mais sans excès : on ne veut pas attaquer la matière sous la laque, juste retirer le côté glissant.

Découvrir notre guide décapage bois
Les alternatives au ponçage intensif : quand la ruse prend le pas sur la force
Vous avez la flemme de poncer ou une allergie chronique à la poussière ? Pas de panique : l’industrie a développé des produits qui vous permettent de tricher sans que ça se voie. On parle ici de dégraissants avant peinture spécial laqué et de primaires d’accroche universels. Ces produits préparent la surface à recevoir la peinture SANS ponçage (ou presque rien).
Les produits miracles pour zapper le ponçage :
- Primaire d’accroche universel : genre "Sous-couche spécial surface lisse" (Julien, Syntilor, etc.)
- Dégraissant spécial laqué : type Saint Marc, Owatrol ou dégraissant pro pour peinture
- Nettoyant à base d’alcools ou d’acétone (attention, bien ventiler et gants obligatoires)
- Peinture "tout-en-un" qui contient déjà un primaire (soyons honnêtes : souvent moins efficace qu’une vraie sous-couche, mais ça dépanne)
Spoiler : ça ne dispense JAMAIS d’un bon nettoyage/dégraissage en règle. Mais pour éviter de transformer son salon en carrière de poussière, ces alternatives font le taf !
Les outils indispensables : votre armée pour conquérir le laqué
Vous croyez pouvoir improviser avec une vieille éponge et un pinceau d’aquarelle ? Autant peindre avec les pieds. Préparer un meuble laqué exige un minimum d’équipement digne de ce nom.
Checklist du matos à avoir sous la main :
- Chiffons microfibre ou coton propre (pas de mouchoirs, sinon peluches partout)
- Éponges non abrasives
- Bassine + eau tiède
- Dégraissant (voir ci-dessus)
- Papier de verre grain 220-240 et cale à poncer (ou ponceuse électrique pour les flemmards équipés)
- Primaire d’accroche si surface très lisse
- Ruban de masquage qualité "Dexter" ou "Scotch Blue" (le truc qui colle sans arracher le support, pas la version à 50 centimes)
- Bâches de protection ou vieux draps (pour éviter de transformer votre sol en palette moderne)
Le ruban de masquage et autres protections : pour ne pas repeindre toute la maison
Dernière étape, et pas la moindre : la protection. Parce que repeindre ses poignées, ses charnières ou son parquet, c’est le bingo du carnage. Le ruban de masquage (Dexter, Scotch Blue, c’est pas pour faire joli dans le rayon !) s’applique sur tout ce qui ne DOIT PAS être peint : poignées, charnières, vitres, contours de tiroirs…
- Enlever si possible tout ce qui se démonte (poignées, boutons, ferrures)
- Appliquer le ruban en bord net, bien pressé pour éviter les bavures (astuce de pro : passez l’ongle ou une carte plastique pour bien appliquer)
- Protéger le sol avec une bâche ou un vieux drap (parce qu’un accident arrive vite, surtout si la visseuse décide de faire la grève à côté)

Résumé clé : nettoyer, dégraisser, (poncer ou tricher joliment), s’équiper et masquer… c’est la base pour repeindre du laqué sans finir à l’asile ni repeindre son animal de compagnie par erreur.
Choisir la bonne peinture pour votre meuble laqué : Plus qu'une question de couleur !
Si vous pensez qu’il suffit de dégainer le premier pot de peinture qui traîne pour métamorphoser un meuble laqué, autant aller préparer un sandwich avec des gants de jardinage : résultat bancal assuré ! Choisir sa peinture, c’est comme choisir sa perceuse : on veut du fiable, du solide et surtout, du malin. On taille court aux idées reçues et on décortique les vraies options, sans tomber dans le panneau marketing.
Peinture acrylique : la valeur sûre, mais pas toujours la plus résistante
La peinture acrylique, c’est la copine sympa du bricoleur pressé : séchage éclair, peu d’odeur, nettoyage des pinceaux à l’eau (pas besoin de s’intoxiquer au white-spirit). Elle glisse bien sur les surfaces et propose un choix de couleurs à rendre jaloux un arc-en-ciel sous oxygène. MAIS… soyons honnêtes : sur un meuble laqué, sans une préparation de ninja ou une vraie sous-couche, elle s’accroche comme une moule enrhumée à son rocher. Résultat : rayures, écailles, déprime.
L’astuce ? On la réserve aux meubles peu sollicités (petite table, chevet, bazar décoratif, pas le buffet familial qu’on tripote vingt fois par jour).
Mon avis sans filtre : Un jour, j’ai tenté l’acrylique direct sur une commode laquée (parce que j’aime vivre dangereusement). Spoiler : résultat bidon, la peinture a fini par se barrer par plaques. Depuis, jamais sans sous-couche, parole de bricoleur au front buriné.
Peinture multi-support : le couteau suisse du bricoleur
Ah, la peinture multi-support ! On devrait la filer avec le kit de survie du bricolo débutant. Formulée pour coller sur le bois, le métal, la mélamine, le plastique ET les surfaces laquées, elle s’applique souvent sans ponçage de bagnard, surtout si vous optez pour des marques qui ne se moquent pas du monde (Syntilor, Luxens, Tollens, Éléonore Déco…).
Les avantages du multi-support :
- Adhère sur presque tout (le meuble, la plinthe, le potager anarchique…)
- Souvent sans sous-couche, mais c’est plus sûr avec !
- Résistance correcte à très bonne selon les gammes
- Rendement généreux (de quoi repeindre la moitié de la maison si vous ne faites pas gaffe)
- Large choix de finitions
Soyons francs : pour les feignants pressés ou les allergiques au ponçage intensif, c’est LE bon plan. Mais, comme toujours, lisez les instructions (oui, même vous !).
Les peintures spéciales meubles laqués : des formules magiques ?
Certaines marques ont flairé le filon : "spécial meuble", "haute adhérence", "relooking extrême"… On n’est pas loin du marketing bullshit, mais certaines tiennent vraiment la route. Relook, Libéron, gammes spécifiques Leroy Merlin ou Amazon, MissPompadour… Ces peintures sont formulées pour mordre le laqué : adhérence béton, résistance au nettoyage, et parfois même une application sans sous-couche (mais, entre nous, qui veut vraiment tenter le diable ?).
Type de peinture | Facilité d'usage | Accroche sur laqué | Résistance |
---|---|---|---|
Relook (Syntilor, Libéron) | ⭐⭐⭐⭐ | ⭐⭐⭐⭐ | ⭐⭐⭐⭐ |
Peinture multi-support | ⭐⭐⭐ | ⭐⭐⭐ | ⭐⭐⭐ |
Acrylique classique | ⭐⭐ | ⭐ | ⭐⭐ |
Anecdote : Un jour, j’ai vu une cuisine entière repeinte en "spécial meuble" sans ponçage. Deux ans plus tard ? Pas un éclat ! Comme quoi, parfois, la chimie fait des miracles…
La sous-couche : l'alliée indispensable pour un fini pro
On ne le répètera jamais assez : la sous-couche (ou primaire), c’est l’assurance tous risques pour que la peinture accroche et tienne. Même les pros ne prennent pas ce risque ! Elle bloque les imperfections du support, rend la surface uniforme et assure l’accroche. Un meuble laqué sans sous-couche ? C’est jouer à la roulette russe avec votre patience.
Quand utiliser une sous-couche ? Toujours pour un résultat professionnel !
La sous-couche est INDISPENSABLE si vous voulez un résultat qui ne part pas au rinçage de la première vaisselle ou au moindre jouet lancé dessus. On trouve des primaires universels ou "spécial supports lisses", à appliquer en fine couche et à laisser sécher sagement (oui, patience !).
Quelle finition pour votre meuble laqué : mat, satiné ou brillant ?
Choisir l’effet final, c’est déterminer si vous voulez un meuble qui joue la discrétion ou qui se la raconte façon miroir de salle de gym. Chaque fini a ses spécificités, et non, ce n’est pas juste une question de goût !

Finition | Avantages | Inconvénients | Rendu visuel |
---|---|---|---|
Mat | Masque les défauts, look sobre | Moins lessivable, taches tenaces | Discret, poudré |
Satiné | Équilibre parfait : facile à nettoyer, solide | Peu brillant, marque peu les traces | Doux reflets, élégant |
Brillant | Effet miroir, intensifie la couleur | Marque toutes les traces et rayures ! | Très lumineux, clinquant |
Pour une cuisine ou salle de bain, satiné ou brillant est souvent conseillé (facile à nettoyer). Pour un salon ou une chambre, mat ou satiné pour éviter l’effet boule à facettes et masquer les petites bosses des anciens meubles.
À la fin du chantier, la finition, c’est un peu votre signature… ou votre faute de goût. À vous de voir si vous voulez briller plus que votre voisin ou jouer la carte de l’élégance discrète.
Relooker un meuble laqué spécifique : cuisine, salle de bain et au-delà
Ceux qui pensent que tous les meubles laqués se repeignent à la louche n’ont jamais affronté la cuisine du quotidien ou la salle de bain transformée en sauna familial. Autant dire que là, le relooking, c’est pas pour les rigolos ni les amateurs de raccourcis foireux. On va voir comment se sortir des pires pièges du laqué dans les pièces les plus ingrates de la maison — et même s’amuser un peu avec les meubles type IKEA.
Spécificités des meubles de cuisine laqués : résistance et entretien
Si votre cuisine laquée a survécu à des années de projections de sauce tomate, d’huile de friture et au passage énergique d’éponges douteuses, félicitations : c’est une miraculée. Pour repeindre ce genre de meuble, pas question d’utiliser une peinture de carnaval. Il faut du sérieux, du costaud, du lavable — un produit qui encaisse les coups comme un vieux tablier de boucher.
- Dégraissage extrême obligatoire : avant toute chose, sortez l’artillerie lourde. Un simple coup de chiffon ne suffit JAMAIS. Il faut du nettoyant pro (Saint Marc version costaude ou acétone en mode commando, gants obligatoires).
- Ponçage méticuleux sur toute la surface, histoire de virer la brillance et de donner une accroche digne de ce nom. Le moindre oubli = cloques garanties.
- Sous-couche d’accroche universelle : ne tentez pas le diable avec une peinture directe. Cette couche, c’est le gilet pare-balles de votre meuble.
- Peinture laque polyuréthane ou spéciale cuisine ultra résistante, finition satinée ou brillante pour faciliter le nettoyage (les mat sont beaux mais vous allez pleurer dès la première tache).
- Deux couches, pas moins. La première pour accrocher, la seconde pour résister.
- Séchage prolongé : respectez les temps entre chaque couche. Sinon, bonjour les traces de doigts incrustées à vie.

Salle de bain laquée : attention à l'humidité !
La salle de bain, ce n’est pas juste quelques éclaboussures : c’est l’humidité en embuscade, la buée façon hammam, et parfois même l’eau stagnante qui décide de s’installer. Spoiler : 90% des peintures classiques ne tiennent pas trois mois dans ce cirque. Il vous faut donc du spécifique, pas du générique.
Les critères essentiels pour peindre des meubles en milieu humide :
- Peinture spéciale "pièces humides" ou "salle de bains" (acrylique renforcée ou polyuréthane)
- Préférence pour une finition satinée ou brillante (plus facile à nettoyer, moins poreuse)
- Application impérative d'une sous-couche hydrofuge ou primaire anti-humidité
- Un vernis ou une protection supplémentaire si le meuble est en contact direct avec l’eau (vasque, baignoire)
- Aérer souvent la pièce pendant ET après l’application — sinon, c’est la moisissure qui repeint à votre place
- Un ponçage léger pour casser la brillance, mais sans attaquer le support (on veut pas l’effet éponge)
Anecdote véridique : j’ai vu un meuble repeint dans une salle de bain sans sous-couche ni vernis — en six semaines, il avait pris l’eau comme une biscotte et la peinture s’est fait la malle. À retenir : le bricolage rapide dans les zones humides, c’est la double peine assurée.
Conseils pour les meubles laqués type IKEA et autres grands fabricants
Les meubles IKEA et consorts, c’est le royaume du panneau de particules recouvert d’une laque plastique lisse comme une glace à l’italienne. Vous avez déjà essayé d’y faire adhérer quoi que ce soit sans préparation ? Spoiler : ça glisse, ça bulle, ça décolle. Mais la bonne nouvelle, c’est que leur uniformité en fait une toile vierge parfaite pour expérimenter.
Les meubles IKEA : une toile vierge parfaite pour expérimenter !
- Démontez tout ce qui peut l’être (tiroirs, portes, poignées). Plus facile, moins de bavures…
- Nettoyez et dégraissez avec un produit adapté (évitez les nettoyants gras type cire ou polish, sinon catastrophe).
- Ponçage très léger au grain fin – juste pour "griffer" la surface, surtout pas la ruiner.
- Sous-couche d’accroche spéciale supports lisses obligatoire. C’est LA clé pour que la peinture tienne.
- Peinture multi-supports de qualité ou spéciale meuble laqué/IKEA.
- Pour la finition : satiné conseillé (le mat marque trop sur ces supports).
La beauté du meuble IKEA ? Si vous ratez, un coup de ponçage et on recommence. Et vu le prix, on ne risque pas de faire pleurer un antiquaire…
Entretenir votre meuble laqué repeint : pour que ça dure plus longtemps que votre dernière résolution. La finition, c'est la clé de la longévité
On ne va pas se mentir : repeindre un meuble laqué, c’est une victoire, mais le garder pimpant relève du sport d’endurance. Autant le dire d’entrée : plus vous bichonnez votre relooking, moins vous finirez à râler devant des traces suspectes ou des rayures de compétition. On fait le point sur les gestes qui font durer, et ceux qui ruinent tout !
Les bons gestes au quotidien
Moins on en fait, mieux c'est, sauf quand il s'agit de nettoyer ! L’erreur de rookie ? Penser qu’un meuble repeint, c’est du béton blindé. Spoiler : un coup d’éponge abrasive et c’est la peinture qui part en vacances. L’art de l’entretien, c’est la douceur… et un brin de bon sens.

Routine d'entretien pour un meuble laqué repeint
- Dépoussiérer régulièrement avec un chiffon microfibre sec (adieu plumes, chiffons pelucheux et lingettes douteuses)
- Nettoyer si besoin avec un chiffon microfibre légèrement humide et un peu d’eau savonneuse (une goutte de savon noir ou de liquide vaisselle suffit)
- Fuir les produits agressifs : pas de javel, de solvants, de polish auto, ni d’éponges abrasives
- Sécher sans frotter : passez un chiffon sec immédiatement après nettoyage
- Éviter les bains de soleil prolongés (adieu couleurs qui virent)
- Protéger des gros chocs (un tiroir qui claque, ce n’est pas un test de résistance !)
Que faire en cas de petits accroc ?
Vous avez cru que repeindre, c’était pour l’éternité ? Détrompez-vous : la vie, c’est aussi les jouets qui rayent, les clefs qui tapent et les invités maladroits. Bonne nouvelle : les petits bobos se réparent, si on sait comment s’y prendre.
Rayures et accrocs : la parade anti-mésaventure
- Petite rayure / accroc superficiel : sortez le stylo retouche couleur (yes, ça existe aussi pour la peinture !), ou mieux, la peinture d’origine gardée précieusement dans un pot bien fermé. On tamponne au pinceau fin, on laisse sécher, et c’est reparti.
- Rayure légère : les produits type "rénovateur meuble laqué" de Libéron ou assimilés font le job pour atténuer les marques sans décaper tout le bazar.
- Trace noire ou vilaine rayure sur clair : testez d’abord avec un chiffon microfibre à peine humide ; si ça ne part pas, essayez un peu de bicarbonate dilué dans l’eau (attention à ne pas frotter comme un forcené !).
- Gros dégât ou éclat profond : inutile de pleurer sur le meuble, on ressort rouleau, sous-couche et pot de peinture d’origine pour refaire la zone (voire toute la surface si le contraste est trop flagrant).
Conseil de pro : gardez toujours un peu de peinture d'origine pour les urgences ! Un fond de pot bien fermé dans un placard sombre, et votre meuble est paré à toutes les mauvaises surprises.
Votre meuble laqué a une seconde vie, et vous avez la main verte (ou presque) !
Vous en doutiez encore ? Soyons sérieux deux secondes : qui aurait cru que derrière une façade aussi reluisante qu’un pare-brise de Formule 1, ce meuble laqué cachait tant de potentiel ? Si vous êtes arrivé jusqu’ici, autant vous dire que le mythe du laqué intouchable vient de prendre un sacré coup dans le vernis. Vous voilà armé jusqu’aux dents (et aux pinceaux) pour transformer n’importe quel meuble brillant et récalcitrant en pièce unique dont tout le voisinage va vouloir connaître le secret.
Message final : Le laqué n'est plus un ennemi, mais un allié potentiel pour votre déco !
Vous avez suivi les conseils, évité les pièges, peut-être juré (un peu), mais vous pouvez maintenant savourer ce moment où l’ordinaire bascule dans le spectaculaire. La fierté de s’être coltiné le bazar, d’avoir osé, d’avoir parfois raté (normal, c’est ça le vrai DIY), et surtout, d’avoir réussi. Spoiler : vous allez adorer raconter que « oui, c’est moi qui l’ai fait ! ».
Osez ! Osez les couleurs qui claquent, les finitions improbables, les détournements que personne n’a tenté. Le laqué n’est plus ce mur infranchissable, c’est votre nouveau terrain de jeu. Votre créativité vient de prendre un sacré coup de fouet, et franchement… ça change tout !
Notez votre niveau de confiance pour repeindre un meuble laqué après avoir lu cet article ! ⭐⭐⭐⭐⭐
Et si vous avez encore des doutes ou besoin d’astuces tordues (ou juste envie de râler sur vos échecs), le coin des bricoleurs Greder.fr n’attend que vos anecdotes et vos réussites aussi détonantes qu’inattendues.