On vous montre comment fabriquer un abri pour piscine hors-sol à 350€ au lieu de 4.000€. Similaire à celui de la vidéo. En 8 chantiers détaillés, avec plan et liste des matériaux/outils. Sans compromis sur la qualité. Les vidéos seront disponibles courant juillet.
Pourquoi fabriquer un abri pour piscine hors-sol soi-même ?
Avantages en termes de coût et personnalisation
Oublions deux minutes la pub des abris à 4000 euros dignes d’un salon d’hôtel. Fabriquer son abri pour piscine hors-sol, c’est jouer la carte budget maîtrisé (et pas qu’un peu : le DIY coûte parfois trois fois moins cher qu’un kit tout fait). Autant vous dire : même une visseuse récalcitrante ne plombe pas la note !
Ce que tu gagnes vraiment :
- Économies massives sur la structure, le revêtement et l’assemblage (pas de main d’œuvre pro à payer).
- Choix total des dimensions, hauteur et forme : adapté pile au terrain ou excentrique si ça te chante.
- Style unique, loin du look catalogue, avec matériaux que tu veux (bois récup', tuyaux, polycarbonate chiné…).
Sécurité renforcée et confort prolongé
Un abri maison s’ajoute aux dispositifs de sécurité obligatoires – mais il bloque sérieusement l’accès aux curieux et limite les accidents avec enfants ou bestioles égarées. Niveau confort, il prolonge la saison de baignade en maintenant l’eau moins froide et coupe le vent, ce que les housses premier prix ne font jamais !
Spoiler : ça ne marche jamais du premier coup, mais le gain en tranquillité vaut le coup – surtout quand tu découvres qu’il n’y a plus de grenouille dans ta piscine à 7h du mat.
Impact écologique et DIY satisfaction
Soyons honnêtes : rien de plus gratifiant que ton bazar végétal transformé en abri costaud… Et recycler palettes, vieilles fenêtres ou tiges métalliques limite sacrément l’empreinte carbone. En mode récup’ malin, tu évites le neuf industriel polluant tout en réutilisant ce qui traîne au fond du garage depuis l’époque des T-shirts fluos. La planète applaudit (en silence, mais quand même).
Réglementation et autorisations nécessaires
Hauteur et superficie : seuils légaux
Soyons honnêtes, la paperasse aime les chiffres ronds : 1,80 m de hauteur et 10 ou 20 m² de surface au sol, ce sont les seuils magiques qui déclenchent l’administration locale. Si ton abri reste sous 1,80 m de haut ET fait moins de 10 m², t’es quasi-incognito pour la mairie (mais vérifie quand même le PLU du coin si tu veux éviter une lettre recommandée un matin de pluie). Par contre, dès que tu passes ces bornes : déclaration préalable obligatoire… voire permis de construire si tu vises le palace en plexi !
Tableau comparatif des surfaces et hauteurs selon le PLU :
| Hauteur Abri | Surface Abri | Démarches |
|---|---|---|
| < 1,80 m | < 10 m² | Pas de formalité |
| < 1,80 m | 10 à 20 m² | Déclaration préalable |
| ≥ 1,80 m OU > 20 m² | Toute surface | Permis de construire |
Déclaration préalable vs permis de construire
Sortir ta visseuse récalcitrante sans prévenir la mairie ? Mauvaise idée… Pour un abri entre 10 et 20 m², une déclaration préalable suffit (réponse sous un mois – sauf si le fonctionnaire prend ses congés au mauvais moment). Au-delà – ou si tu dépasses 1,80 m – c’est le Graal du permis de construire : plan détaillé à fournir, affichage sur portail… et délais pouvant flirter avec les deux à trois mois. Niveau coût ? Compte quelques dizaines d’euros pour une déclaration ; bien plus si architecte ou taxes viennent s’inviter.
Normes de sécurité et responsabilité civile
Là on rigole moins : ton abri doit respecter la NF P90-309 (sinon l’assureur rigolera jaune). Cette norme impose des systèmes anti-intrusion enfant : verrouillage automatique qui claque dans tes doigts gelés en hiver, impossibilité d’escalader façon ninja. Un accident dans ta piscine couverte non conforme ? L’assurance peut refuser d’indemniser. Autant vous dire que bricoler du costaud ne dispense pas du respect des normes... ni d’un bon coup d’œil au contrat d’assurance habitation.
Choix des matériaux et outils indispensables
Châssis : bois traité, aluminium ou acier inoxydable
Oublie les discours édulcorés des vendeurs : chaque châssis a son lot de surprises. Voici le VRAI tableau :
- Bois autoclave : Esthétique indiscutable et caméléon dans un bazar végétal, mais demande un entretien annuel (sous peine de finir grisâtre et spongieux). Facile à usiner, coût raisonnable au départ… mais on en reparle après l’achat du 3ème pot de saturateur !
- Aluminium : Ultra-léger, ne rouille jamais, montage rapide. Le revers ? Prix souvent plus salé que ta piscine après une fuite au sel, et sensibilité aux rayures en cas de chute d’outil (ça arrive toujours lors d’un coup de vent).
- Acier inoxydable : Robustesse bestiale, résiste aux pires hivers. Mais tu vas douiller niveau budget ET tu te bats contre un poids d’enclume à chaque manutention.
Résumé express :
| Matériau | + | - |
|---|---|---|
| Bois autoclave | Naturel, modulable, abordable | Entretien obligatoire |
| Aluminium | Léger, pas de corrosion | Cher, rayures rapides |
| Acier inoxydable | Très solide, aucune rouille | Lourd, hors de prix |
Revêtement : polycarbonate, plexiglas ou bâche PVC
Soyons honnêtes : le choix du revêtement détermine si tu profites du bain en octobre ou si tu pleures devant ta facture.
- Polycarbonate ⭐️⭐️⭐️⭐️ : Isolation thermique imbattable (jusqu’à +6°C sur l’eau), résistance aux chocs façon boule de pétanque mal visée. Vieillit bien sous UV avec traitement anti-jaunissement.
- Plexiglas ⭐️⭐️⭐️ : Plus clair et rigide que le polycarbonate mais bien moins costaud aux impacts. Se raye vite (un hérisson grincheux y laisserait sa trace), peu d’élasticité en cas de choc violent.
- Bâche PVC ⭐️⭐️ : Solution radin pressé – protège la flotte mais isolation quasi nulle et durée de vie très moyenne (à changer tous les trois hivers sérieux).
Conseil rare : Le polycarbonate alvéolaire traité UV reste la seule option qui passe l’hiver sans virer au puzzle craquelé au printemps suivant.
Outils clés : scie électrique à onglet, perceuse-visseuse, niveau laser…
Là aussi, spoiler : sans matos fiable c’est carnage assuré.
- Scie électrique à onglet (Bosch GCM 8 SJL ou Makita LS1019L) pour coupes nettes des profilés bois ET alu.
- Perceuse-visseuse (Makita DDF482) indispensable pour forcer l’assemblage quand rien ne s’aligne comme sur la notice… Prévois deux batteries sinon frustration garantie.
- Niveau laser croix verte (Stanley Cubix ou Bosch Quigo Green) : indispensable pour ne pas finir avec un abri penché qui fait rire tout le voisinage.
- Mètre ruban robuste (>5m), équerre métal épaisse et lots de forêts pour métal/bois parce que ça casse toujours quand on n’a pas prévu !
Anecdote sèche : j’ai vu un voisin monter tout son abri avec une vieille perceuse filaire – résultat : trois jours bloqué pour cause de rallonge coincée sous les pieds du châssis… C’est vous dire l’intérêt du sans-fil !
Planification et préparation du chantier
Prise de mesures et élaboration du plan
Sortons du flou artistique : pour que ton abri ne ressemble pas à une tente de festival après la tempête, il faut tracer un plan béton. Prends tes repères : X (longueur), Y (largeur) et Z (hauteur sous abri). Vérifie la planéité en multipliant les contrôles à la règle ou au niveau laser (oui, même si c’est dimanche matin).
- Reporter toutes tes cotes sur papier millimétré ou logiciel gratuit (genre SketchUp ou LibreCAD).
- Valide les ouvertures, passages d’entretien, déports pour les pieds.
- Vérifie l’alignement sur le terrain réel avant de couper quoi que ce soit – spoiler : ça ne colle JAMAIS pile comme sur le plan.
Checklist essentielle :
- Prendre repères X, Y, Z
- Vérifier la planéité avec règle/niveau
- Reporter tous les points sur ton plan à l’échelle
Préparation du terrain et fondations
Ne te lance pas sans dégager soigneusement la zone ! Terrassement léger obligatoire – vire herbes folles, pierres et vieilles canettes. Mets à niveau avec 3 à 5 cm de sable stabilisé ; si tu veux faire pro, pose des plots béton sous chaque point d’appui majeur. Ça évite que tout se tasse dès la première pluie ou que ça parte en diagonale au prochain orage. Inspecte bien pour les racines sournoises (elles transpercent tout ce qui n’est pas armé !).
Gestion des contraintes climatiques et hivernage
Autant vous dire : si t’ignores le vent dominant ou que tu poses l’abri en plein nord ‘parce que c’est plus joli’, tu pleureras dès novembre. Oriente l’abri dos aux rafales principales, ancre chaque pied dans au moins 30 cm de sol stable ou plot lesté (sinon bonjour les envolées nocturnes). Pour l’hiver, investis dans une couverture spécifique et vérifie l’étanchéité autour de chaque jointure – parce qu’un abri mal fermé condense plus qu’une buée de salle de bain après marathon.
Résumé clé : orientation réfléchie + ancrages solides = structure qui ne finit pas chez le voisin après la première tempête.
Étapes de montage de la structure
Assemblage du châssis tubulaire ou bois autoclave
Autant vous dire : si tu penses que le châssis va s’assembler comme un meuble suédois en kit, prépare-toi à transpirer. Le chantier commence toujours par l’ordre des montants :
- Montants verticaux placés en premier, calés au sol et maintenus par des équerres provisoires (évite l’effet dominos).
- Traverse basse vissée, façonne la rigidité du cadre. Vérifie qu’aucun montant ne tire la tronche, tu ajustes avec la visseuse sans fil (et une bonne dose de patience).
- Traverse haute : perçage soigné, vissage solide – si tu as deux mains gauches, évite le pré-perçage foireux qui fait éclater le bois !
L’astuce du vieux bricoleur : contrôle l’équerrage à chaque étape sinon ton abri finit oblique façon sculpture contemporaine.
Fixation au sol et réglage du niveau
C’est là que la théorie s’effondre face au terrain bancal. Place chaque pied du châssis sur un plot béton (ou dalle stabilisée). Sortez le niveau laser : trace une ligne-guide tout autour, histoire d’éviter un abri qui tangue.
- Visse les platines d’ancrage avec une clé dynamométrique –0% des gens zappent ce détail et se retrouvent avec des vissages trop mous ou trop serrés (spoiler : ça ne tient pas dans le temps!!).
- Ajuste la hauteur de chaque plot jusqu’à obtenir ZÉRO jeu sous les traverses.
Installation des panneaux ou modules polycarbonate
Fini de plaisanter : manipule les plaques à plat pour éviter tout voilage. Deux options selon l’humeur (et le budget) :
- Pose en glissière : tu insères chaque panneau dans une rainure prévue (gain de temps, meilleure dilatation aux variations thermiques).
- Pose vissée : perce chaque extrémité du polycarbonate (diamètre > vis pour laisser l’expansion), pose cales d’espacement tous les 60cm et ajoute joints d’étanchéité silicone spécial extérieur.
Vérification finale : passe la main sur toutes les jonctions pour sentir s’il y a un jour ou une bosse suspecte. Si oui : recommence ou pleure devant tes fuites au prochain orage !
Résumé clé : montage précis = abri durable. Les économies se font à ce stade… ou jamais.
Finitions et étanchéité
Pose des joints d’étanchéité et scellants
Soyons honnêtes : le moindre trou autour d’une ouverture, c’est la garantie d’un abri transformé en aquarium à la moindre pluie. Pour les jonctions du châssis et des panneaux, le mastic silicone neutre (type Soudal ou Rubson spécial extérieur) est non-négociable : il tienne sans jaunir ni fissurer – à condition de bien dégraisser les surfaces avant application (spoiler : sur vieux bois gras, ça ne colle jamais). Technique ? Lissage au doigt mouillé pour un joint fin, pression régulière pour éviter les bulles. Les coins et passages de vis reçoivent une double couche, histoire de dormir sec après l’averse.
Installation des systèmes d’aération et drainage
Croyance numéro un à pulvériser : pas besoin de sauna improvisé sous l’abri. Pour éviter la condensation et garder l’air sain (pas envie de champi entre deux baignades), tu poses aérateur haut (style grille à lamelles orientables) ET aérateur bas à chaque extrémité. Les gouttières latérales récupèrent la flotte qui dégouline sur le polycarbonate ; une rigole à petite pente sous les pieds permet l’écoulement loin du bassin. Pas besoin de solutions hors de prix : une chute de PVC bien inclinée fait largement le boulot, surtout que tu vas devoir nettoyer ces bazars deux fois par saison…
Options pour portes coulissantes ou fenêtres de toit
Autant vous dire : ouvrir sans se coincer les doigts, c’est tout sauf acquis avec du matos DIY. Deux solutions éprouvées :
- Rail aluminium basique + galets nylon : montage direct sur dalle béton ou bois dur – glisse fluide tant que les rails restent propres (ce qui n’arrive jamais plus de deux semaines).
- Guidage haut suspendu : rail vissé au linteau, panneaux allégés – utile si tu veux éviter la boue dans les rails bas.
Côté toit, tu as le choix entre compas inox (petite ouverture partielle idéale ventilation rapide) ou carrément vérin lift-up pour relever toute une section (ça claque mais faut pas rater la fixation sinon bonjour la casse avec le vent).
Entretien et durabilité de votre abri
Traitement du bois et inspection périodique
Soyons honnêtes : le bois autoclave n’est pas immortel, même arrosé de pub mensongère. Une lasure microporeuse ou une peinture spéciale extérieur s’impose tous les deux ans (voire plus si tu tiens à l’allure). Inspecte chaque fixation : vis rouillées, équerres qui se déforment… tout doit être resserré ou remplacé. Le vrai bricoleur note tout sur son carnet, histoire de ne pas redécouvrir un montant fendu au cœur de janvier !
Nettoyage du polycarbonate et prévention des moisissures
Le polycarbonate adore les traces de pluie et la poussière collante. Autant vous dire : exit abrasifs, éponges rêches ou produits miracles vantés sur internet ! Préfère une eau claire tiède, une touche de liquide vaisselle doux (jamais d’ammoniaque ni d’alcool), puis un rinçage copieux et un séchage à la microfibre pour éviter taches et auréoles. Oublier ce b.a.-ba ? Bonjour champignons noirs dans les rainures dès octobre.
Préparation hivernale : bâche et déneigement
Autant vous dire : croire qu’un abri supportera trois semaines sous 40 cm de neige, c’est risquer la pancarte « ruine » au printemps. Une bâche tendue sur l’abri limite sérieusement l’infiltration. Mais surtout, surveille la charge : retire vite la neige fraîche avec un balai à poils souples (jamais une pelle métallique qui raye tout !). C’est long, mais rester vautré devant le poêle en laissant faire la météo = structure écrasée, joints arrachés… Bref, vive le déneigement régulier.
Conclusion : profiter de sa piscine toute l’année
On va être francs : rien ne vaut la tronche satisfaite après avoir monté son abri de piscine hors-sol à la sueur du front, visseuse récalcitrante en main et doigts collés au silicone. Qu’il pleuve ou qu’il neige, c’est le meilleur prétexte pour faire trempette hors saison. N’hésitez pas à balancer vos photos du projet sur les forums : c’est ça, la vraie fierté bricolage anarchique, pas le kit prémâché qui sent le plastique neuf !
